Parce qu'il a choisi le métier des armes à l'époque soviétique, que l'URSS s'écroule et qu'il a lu un jour dans une revue professionnelle un reportage sur la Légion étrangère, Sergueï, un jeune militaire de carrière, décide de venir jusqu'à Marseille s'engager dans ce corps mythique. Mais même rompu à la discipline et à l'entraînement des troupes d'élite de son pays, l'impétrant devra en passer par une formation - une initiation - qui va lui inculquer de nouveau "l'art de bien souffrir et de bien mourir".
Comme un second apprentissage de la servitude et de la grandeur militaires. Quand bien même la Légion serait un microcosme hermétiquement clos, ceux qui la composent vivent dans notre monde, ici et maintenant. Et quoi de plus normal qu'un jeune homme tombe amoureux d'une jeune fille, et réciproquement ? Sauf que l'élue est d'origine algérienne, et qu'on a tort d'oublier que "les histoires d'amour finissent mal en général...".
On l'aura compris, ce grand roman en partie autobiographique apporte une nouvelle fois la preuve, comme souvent dans la littérature russe, que la plume et l'épée ne sont pas inconciliables.
Comme un second apprentissage de la servitude et de la grandeur militaires. Quand bien même la Légion serait un microcosme hermétiquement clos, ceux qui la composent vivent dans notre monde, ici et maintenant. Et quoi de plus normal qu'un jeune homme tombe amoureux d'une jeune fille, et réciproquement ? Sauf que l'élue est d'origine algérienne, et qu'on a tort d'oublier que "les histoires d'amour finissent mal en général...".
On l'aura compris, ce grand roman en partie autobiographique apporte une nouvelle fois la preuve, comme souvent dans la littérature russe, que la plume et l'épée ne sont pas inconciliables.