
Tourguéniev et Flaubert vont entretenir une franche amitié pendant dix-sept ans. Ils partagent les mêmes valeurs morales, les mêmes aversions pour la bêtise et l'injustice. Flaubert admire l'écrivain russe : " Vous êtes avec George Sand le seul mortel avec qui j'aime causer ". Une causerie, qu'ils poursuivent en retrouvailles ou par écrit, avec pour maîtres-mots, la vie, la mort, le style! Les deux géants s'indignent ou s'insurgent, se confient et se confortent mutuellement.
Flaubert vitupère contre la "Bourgeoisie ahurie" après la défaite de 70, ou l'avènement du monde industriel, Tourgueniev se plaint de son âge que l'aiguillon de la poésie permet de surmonter. Au détour de cette conversation épistolaire qui enchante, à la fois émouvante et vive, on découvre avec passion la genèse du chef-d'œuvre inachevé de Flaubert, Bouvard et Pécuchet, dont Tourguéniev sera le premier admirateur.
Flaubert vitupère contre la "Bourgeoisie ahurie" après la défaite de 70, ou l'avènement du monde industriel, Tourgueniev se plaint de son âge que l'aiguillon de la poésie permet de surmonter. Au détour de cette conversation épistolaire qui enchante, à la fois émouvante et vive, on découvre avec passion la genèse du chef-d'œuvre inachevé de Flaubert, Bouvard et Pécuchet, dont Tourguéniev sera le premier admirateur.