«Pourquoi je n'aime pas Poutine ?» s'interroge Anna Politkovskaïa. La réponse est simple et nette : «Parce qu'il n'aime pas son peuple !» Parce qu'il se comporte dans la plus pure tradition du KGB dont il est issu, avec un cynisme inégalable.
À travers une succession de récits et de rencontres, en reprenant des dossiers tels que ceux des criminels de guerre, des «petits arrangements» qui lient mafia, police et justice, ou des tragédies des prises d'otages à Moscou ou à Breslan, la journaliste dresse un portrait douloureux de ses concitoyens et de son pays. Au fil des pages, c'est l'inhumanité du régime russe et de son premier dirigeant qui transpire. «Nous ne sommes rien, alors qu'il est tsar ou Dieu».
À travers une succession de récits et de rencontres, en reprenant des dossiers tels que ceux des criminels de guerre, des «petits arrangements» qui lient mafia, police et justice, ou des tragédies des prises d'otages à Moscou ou à Breslan, la journaliste dresse un portrait douloureux de ses concitoyens et de son pays. Au fil des pages, c'est l'inhumanité du régime russe et de son premier dirigeant qui transpire. «Nous ne sommes rien, alors qu'il est tsar ou Dieu».