Fasciné par le génie politique et militaire de Pierre le Grand (1672-1725), Pouchkine publie en 1828 l'un de ses chefs-d'oeuvre, Poltava, éloge à la plus prestigieuse bataille remportée par le tsar et qui, au début du XVIIIe siècle, ouvrit à la Russie les portes du cercle restreint des grandes puissances européennes. Cinq ans plus tard, épuisé par la censure permanente que lui inflige le pouvoir, le poète fougueux et épris de justice s'oppose ouvertement à la monarchie et écrit Le Cavalier de bronze.
A travers les ravages causés par l'inondation de la Neva en novembre 1824, il y dénonce le rêve mégalomaniaque de Pierre, celui qui, un siècle plus tôt, fit construire la ville impériale au mépris des règles élémentaires de l'urbanisme et dont le petit peuple paya déjà le prix en dizaines de milliers de vies sacrifiées dans les eaux glacées du fleuve.
A travers les ravages causés par l'inondation de la Neva en novembre 1824, il y dénonce le rêve mégalomaniaque de Pierre, celui qui, un siècle plus tôt, fit construire la ville impériale au mépris des règles élémentaires de l'urbanisme et dont le petit peuple paya déjà le prix en dizaines de milliers de vies sacrifiées dans les eaux glacées du fleuve.