L'enfant aux yeux myopes, aux yeux tondus, voit s'ouvrir devant lui le monde. Il s'interroge sur soi-même, sur son destin ; il se sent impuissant et se désespère : ses actes ont des conséquences imprévisibles et lui attirent semonces et reproches. Il sent qu'il inspire autour de lui autant de pitié que d'inquiétude ; il se croit maudit, réprouvé. Quelle faute expie-t-il ? Il l'ignore. Mais bientôt il accepte sa vocation, qui est d'aimer et aussi d'écrire : il découvre alors son vrai nom, celui de l'oiseau remiz qui, de tout, fait un chant.