Les Golovlev, publié en 1880, retrace la décadence d'une famille de grands propriétaires terriens dans la Russie du XIXe siècle. Dans ce roman à consonance autobiographique, des personnages rongés par la folie, l'avarice, l'hypocrisie et l'absence de perspectives intellectuelles deviennent peu à peu les agents de leur propre destruction. Cette fresque d'un pessimisme sans remède est considérée comme le chef-d'oeuvre de son auteur, et l'un des très grands romans de la littérature russe.