Privée de matières premières fossiles, l'Arménie soviétique a misé pour son développement, agricole et énergétique, sur l'utilisation de ses ressources hydrauliques : le plus grand lac d'Arménie, le lac Sevan, est ainsi devenu la clé d'un projet audacieux qui prévoyait une baisse importante (-50 m) du niveau de cette véritable "mer intérieure". En partie réalisé dans les années 1920-1950 (-13 m), le projet se solde par la première catastrophe écologique de la région.
C'est à partir de la fin des années 1950 que les autorités communistes révisent leur politique et lancent un programme ambitieux afin de sauver le lac de la disparition : le sujet du Sevan a longtemps été le seul " autorisé " à être débattu dans les médias et les milieux intellectuels. Le mouvement écologiste arménien s'est forgé à partir de cette expérience. Né spontanément durant la période de la Perestroïka, il a cependant subi un discrédit rapide en raison de sa politisation, du radicalisme des revendications et d'une série de crises qui ont frappé de plein fouet l'Arménie.
C'est à partir de la fin des années 1950 que les autorités communistes révisent leur politique et lancent un programme ambitieux afin de sauver le lac de la disparition : le sujet du Sevan a longtemps été le seul " autorisé " à être débattu dans les médias et les milieux intellectuels. Le mouvement écologiste arménien s'est forgé à partir de cette expérience. Né spontanément durant la période de la Perestroïka, il a cependant subi un discrédit rapide en raison de sa politisation, du radicalisme des revendications et d'une série de crises qui ont frappé de plein fouet l'Arménie.