"Russe par le sang, russe par l'imaginaire, Henri Troyat l'avoue : les souverains de sa patrie d'origine le hantent et l'obsèdent. Chaque monarque lui apparaît comme un héros de roman d'une puissance sans limite, un caractère qu'il a connu et dont il doit rendre compte. Même le dernier tsar s'inscrit à ses yeux dans cette longue lignée de personnage plus grands que nature : Nicolas II, comme les autres, sera emporté par un souffle qui le dépasse...
"Qui mieux que Troyat a su évoquer le parfum des steppes, les exhalaisons de la terre à la fonte des neiges, les coupoles dorées, les forêts de bouleaux, les mille détails des choses ? Sa Russie perdue, sa Russie rêvée reste étrangement charnelle... Et pour cause ! C'est la Russie éternelle qu'il ressuscite !".
"Qui mieux que Troyat a su évoquer le parfum des steppes, les exhalaisons de la terre à la fonte des neiges, les coupoles dorées, les forêts de bouleaux, les mille détails des choses ? Sa Russie perdue, sa Russie rêvée reste étrangement charnelle... Et pour cause ! C'est la Russie éternelle qu'il ressuscite !".