Brigitte Ollier a réuni les souvenirs d'amis, de collègues et de proches, du photographe, de l'écrivain Hervé Guibert.
De Patrick Poivre d'Arvor à Régine Deforges, de Marie Darrieussecq à Martine Franck, de Christian Caujolle à François-Marie Banier, de Jean-Luc Monterosso à Christine Guibert ils racontent tous une anecdote, un moment précieux et permettent ainsi de retrouver Hervé Guibert dans les différents métiers de l'image, de l'écriture, du journalisme. "J'ai toujours aimé la compagnie des morts, mais Hervé Guibert fut un fantôme si rebelle que je crus l'avoir importuné par mégarde.
C'est pourtant lui qui s'était glissé dans mon sommeil, une nuit, sans avoir pris rendez-vous. Sa présence m'avait étonnée. Je ne l'avais jamais rencontré, il était déjà entré dans la légende. Je l'imaginais plutôt calme, et là, tel un boxeur déçu par le poids de son adversaire, il s'agitait. Il parlait avec de grands gestes mais je n'entendais pas ses paroles : c'était un rêve muet, dont il était le ventriloque."
De Patrick Poivre d'Arvor à Régine Deforges, de Marie Darrieussecq à Martine Franck, de Christian Caujolle à François-Marie Banier, de Jean-Luc Monterosso à Christine Guibert ils racontent tous une anecdote, un moment précieux et permettent ainsi de retrouver Hervé Guibert dans les différents métiers de l'image, de l'écriture, du journalisme. "J'ai toujours aimé la compagnie des morts, mais Hervé Guibert fut un fantôme si rebelle que je crus l'avoir importuné par mégarde.
C'est pourtant lui qui s'était glissé dans mon sommeil, une nuit, sans avoir pris rendez-vous. Sa présence m'avait étonnée. Je ne l'avais jamais rencontré, il était déjà entré dans la légende. Je l'imaginais plutôt calme, et là, tel un boxeur déçu par le poids de son adversaire, il s'agitait. Il parlait avec de grands gestes mais je n'entendais pas ses paroles : c'était un rêve muet, dont il était le ventriloque."