A voir les avions dans le ciel, les trains qui s’ébranlent, les soldats qui partent à la guerre, le coeur se gonfle d’espérance. On passe sa vie à attendre de grandes émotions, comme le passage à l’an 2000, ou un tête à tête avec la Joconde… Et puis, on apprend que les cheminots qu’on croyait héroïques parce qu’ils traversaient toute la Russie passent leur vie à effectuer de minables allers-retours. Ou bien, quand arrive le moment tant attendu, on est déçu, tellement déçu. Pourtant, parfois, quelque chose DÉPASSE : l’émotion nous assaille, inopinée, et c’est alors qu’on se sent vraiment vivant.
Facile à dire, mais plus difficile à faire partager. C’est ce à quoi parvient Grichkovets, avec trois bouts de ficelle : des avions en papier, un casque, une épée, une musique géorgienne…
On est immédiatement embarqué dans son univers insolite, on partage ses souvenirs, ses désirs, séduits, amusés, et plus fou encore on parvient à saisir, bouleversés, tout ce qui traverse l’esprit du comédien EN MÊME TEMPS !
Facile à dire, mais plus difficile à faire partager. C’est ce à quoi parvient Grichkovets, avec trois bouts de ficelle : des avions en papier, un casque, une épée, une musique géorgienne…
On est immédiatement embarqué dans son univers insolite, on partage ses souvenirs, ses désirs, séduits, amusés, et plus fou encore on parvient à saisir, bouleversés, tout ce qui traverse l’esprit du comédien EN MÊME TEMPS !