Un micro événement – une brouille bien ordinaire entre un père et sa petite fille – est le point de départ d’un questionnement introspectif sur la possibilité même de l’unité du moi. Des incidents des plus banals (comme un car qui ne part pas à l’heure) sont les signes révélateurs d’un problème de conscience dont toute la signification ne peut se révéler qu’au sein de l’immensité des paysages naturels du Baïkal. Ce récit est celui d’une angoisse aussi ordinaire qu’essentielle, et pose par accumulation de petites touches de grandes questions sur ce que nous sommes, ou ne parvenons pas à être.
La publication de ce récit inaugure une série consacrée aux textes courts de Valentin Raspoutine, choisis tout au long de son parcours créateur.