Dans ses récits, l’humour et la satire s’entremêlent au drame, entrant parfois en résonance avec la tragédie : « La mort d’un fonctionnaire » offre déjà un exemple frappant de satire généralisée, où l’absurdité protocolaire masque un désespoir quasi existentiellement humain. De même, dans « Point trop n’en faut », c’est la frugalité ostentatoire du narrateur qui, prise à l’excès, révèle une vanité masquée sous l’apparence vertueuse. Quant à « Conversation d’un ivrogne avec un diable sobre », c’est par un dialogue fantasque que l’on découvre la dérive psychologique d’un homme, tandis qu’un diable impitoyable