
Ce livre se lit la gorge nouée. Je n'ai jamais rien lu de pareil sur la guerre et cette peine indicible qu'elle procure à ceux qui ne l'ont pas vécue. C'est une hallucination venue des entrailles, une sensation de feu qui vous prend aux tripes, à l'estomac, et remonte. Un récit originel sur un des plus anciens peuples du monde, où il est question de certitude d'amour maternel, des incertitudes provoquées par la guerre, du soufisme comme quintessence de la force tchétchène, du poids d'être né, mais aussi des hirondelles annonciatrices de l'été, de leur vibrant chahut dans les cieux printaniers, de cette ronde énergique et prophétique, qui aide à vivre.
C'est un conte sur nos efforts, inconscients mais constants, pour chercher un refuge, le nid protecteur que l'on quitte et que l'on crée, pour soi, pour sa descendance. Anne Nivat
C'est un conte sur nos efforts, inconscients mais constants, pour chercher un refuge, le nid protecteur que l'on quitte et que l'on crée, pour soi, pour sa descendance. Anne Nivat