Introduction de Sophie Bernard :
"De Maïdan au Donbass raconte les événements qui ont secoué l'Ukraine depuis la fin 2013 jusqu'au mois de mai 2014. Six mois durant lesquels Guillaume Herbaut a effectué une dizaine de voyages pour différents journaux français, de Paris Match au Figaro magazine en passant par Le Monde, Télérama et Libération. Pourtant, son premier voyage n'est pas motivé par une commande mais par une nécessité qui s'impose à lui de se rendre à Kiev pour suivre les manifestations de Maïdan, la place principale de la capitale de l'Ukraine : "Je me sens lié à l'Ukraine. La plupart des lieux que j'ai photographiés cette année, je les ai connus dans d'autres circonstances par le passé". Tout est parti du rejet, par le président ukrainien, Viktor Ianoukovytch, le 29 novembre 2013, d'un accord d'association avec l'Union européenne. En décembre, le mouvement, pacifiste, est circonscrit à la place Maïdan et englobe revendications politiques et sociales. En février le président ukrainien est destitué par le parlement, puis le conflit s'étend à l'est du pays au Donbass, région qui s'autoproclame indépendante en mai dernier. Si Guillaume Herbaut part en Ukraine si rapidement, c'est aussi poussé par son instinct. Ce pays, il le connaît bien depuis 2001, date à laquelle il s'y rend pour la première fois pour réaliser sa série personnelle Tchernobylsty, sur Tchernobyl quinze ans après la catastrophe nucléaire. Depuis, il y retourne régulièrement, au moins une fois par an, soit "appelé" par des événements qui ont marqué ce pays, comme la révolution orange en 2004, soit stimulé par des projets personnels, notamment La Zone, qui a vu le jour en 2011 à la fois sous la forme d'un livre, d'un web-documentaire et d'un blog."
"De Maïdan au Donbass raconte les événements qui ont secoué l'Ukraine depuis la fin 2013 jusqu'au mois de mai 2014. Six mois durant lesquels Guillaume Herbaut a effectué une dizaine de voyages pour différents journaux français, de Paris Match au Figaro magazine en passant par Le Monde, Télérama et Libération. Pourtant, son premier voyage n'est pas motivé par une commande mais par une nécessité qui s'impose à lui de se rendre à Kiev pour suivre les manifestations de Maïdan, la place principale de la capitale de l'Ukraine : "Je me sens lié à l'Ukraine. La plupart des lieux que j'ai photographiés cette année, je les ai connus dans d'autres circonstances par le passé". Tout est parti du rejet, par le président ukrainien, Viktor Ianoukovytch, le 29 novembre 2013, d'un accord d'association avec l'Union européenne. En décembre, le mouvement, pacifiste, est circonscrit à la place Maïdan et englobe revendications politiques et sociales. En février le président ukrainien est destitué par le parlement, puis le conflit s'étend à l'est du pays au Donbass, région qui s'autoproclame indépendante en mai dernier. Si Guillaume Herbaut part en Ukraine si rapidement, c'est aussi poussé par son instinct. Ce pays, il le connaît bien depuis 2001, date à laquelle il s'y rend pour la première fois pour réaliser sa série personnelle Tchernobylsty, sur Tchernobyl quinze ans après la catastrophe nucléaire. Depuis, il y retourne régulièrement, au moins une fois par an, soit "appelé" par des événements qui ont marqué ce pays, comme la révolution orange en 2004, soit stimulé par des projets personnels, notamment La Zone, qui a vu le jour en 2011 à la fois sous la forme d'un livre, d'un web-documentaire et d'un blog."