Le pacte germano-soviétique, signé à Moscou le 23 août 1939, a stupéfait le monde avant de le précipiter dans le Second conflit mondial du xxe siècle. Contre-nature d’apparence, cette alliance entre deux régimes totalitaires a été scellée en opposition à leur ennemi commun, les démocraties occidentales, et pour servir des intérêts complémentaires : partage de l’Europe centrale (Pologne, pays Baltes entre autres), fournitures de matières premières russes (pétrole, caoutchouc, notamment) pour soutenir l’effort de guerre allemand. Hitler et Staline ont fait fructifier leur entente au-delà d’une complicité de circonstance car ils étaient faits pour s’entendre. L’affrontement sanglant qui a opposé ensuite l’Allemagne nazie et l’Union soviétique, à partir de juin 1941, a fini par faire oublier la gémellité des systèmes rouge et brun à l’origine d’une guerre qui a meurtri la planète.
Revenir de nos jours sur les convergences idéologiques, les connivences politiques, les affinités psychologiques entre le communisme et le nazisme est une démarche essentielle alors que le pouvoir russe actuel instrumentalise ce passé pour justifier sa volonté de conquête au prétexte de poursuivre le combat mené contre le fascisme d’antan, tout en escamotant cette page honteuse de l’histoire.
Revenir de nos jours sur les convergences idéologiques, les connivences politiques, les affinités psychologiques entre le communisme et le nazisme est une démarche essentielle alors que le pouvoir russe actuel instrumentalise ce passé pour justifier sa volonté de conquête au prétexte de poursuivre le combat mené contre le fascisme d’antan, tout en escamotant cette page honteuse de l’histoire.