Dans ce tome l’auteur a concentré son attention sur les divers moyens qu’ont trouvés les émigrés pour gagner leur pain. Peu d’entre eux ont pu trouver du travail dans leur spécialité. Non seulement des généraux et des colonels ont dû prendre le volant de taxis parisiens mais certains cosaques se sont embauchés à réparer des wagons en usines, des aspirants de marine se sont faits peintres en bâtiments et les épouses des écrivains se sont transformées en couturières. Bien qu’en exil, la vie continue : les membres du ROVS se réunissent régulièrement et créent des musées militaires, l’Institut de théologie Saint-Serge dispense régulièrement des cours, les jeunes jouent au football, au volley-ball et au basket ; on ouvre des cantines à petits prix, on organise des bals de bienfaisance, les nombreuses églises russes de France accueillent de jeunes fiancés pour recevoir le sacrement du mariage. La Russie en dehors de la Russie veut vivre !