Plongé dans un anonymat sans fin, l'art contemporain russe a retrouvé, depuis quelques années, un " second souffle ". Un " nouveau printemps " nourri d'ombres et de lumières mettant en exergue un art de " l'incroyance " et du doute, à ne pas regarder par " simple hygiène intellectuelle ". Un art " garanti sans moraline ", qui explore la " russité ", qui n'hésite pas à sonder, remuer, à l'image de l'oeuvre de Dostoïevski ou de Soljenitsyne, les bas-fonds comme les tréfonds de l'âme humaine. Regards sur l'art contemporain russe (1990-2010) souhaite présenter un panorama " ouvert " de la scène artistique russe de ces vingt dernières années. Un " regard " en mouvement souhaitant s'inscrire dans la continuité des deux " regards " précédents (consacrés à la Pologne et aux pays d'Europe de l'Est).