Des diplomates russes expulsés, qui étaient des espions ! Ce n'est pas nouveau. C'est une tradition. Qui n'a pas été inventée par le KGB mais par l'Okhrana tsariste. Un livre qui nous dévoile la face sombre des relations franco-russes fondées sur un pacte faustien il y a près de 150 ans. Qui connaît l'Okhrana, la police secrète des tsars ? Qui sait qu'elle avait installé son bureau des opérations européennes à Paris ? Qu'elle collaborait avec la Sûreté générale et avait recruté des dizaines de ses anciens agents ? Qu'elle n'hésitait pas sur les moyens pour parvenir à ses fins : corruption de la presse, faux attentats déjoués, détournement de la correspondance des révolutionnaires russes en exil ? Ce livre retrace l'histoire de la première expérience d'influence russe sur le sol français, financée à grands frais par le gouvernement de Nicolas II et rendue possible par la tolérance et parfois l'encouragement des autorités nationales qui y trouvaient leur compte.
Sans parler de la bonne tenue des relations diplomatiques, elles disposaient, en effet, en laissant agir les agents du tsar, d'informations sur la colonie russe qui avait brusquement gonflé et sur leurs contacts chez les révolutionnaires français. Il reste de cette histoire méconnue la réputation sulfureuse des Russes en Occident, la crainte sourde de leurs capacités d'espionnage, d'infiltration, de provocation, de corruption et de désinformation.
Sans parler de la bonne tenue des relations diplomatiques, elles disposaient, en effet, en laissant agir les agents du tsar, d'informations sur la colonie russe qui avait brusquement gonflé et sur leurs contacts chez les révolutionnaires français. Il reste de cette histoire méconnue la réputation sulfureuse des Russes en Occident, la crainte sourde de leurs capacités d'espionnage, d'infiltration, de provocation, de corruption et de désinformation.