«Le 1er mars.
La première minute, sensation de contact sur le cou. Ce contact devient chaud et s’étend. Une minute plus tard, une onde froide passe soudainement dans le creux de l’estomac, ensuite les pensées commencent à
se clarifier extraordinairement et la puissance de travail est décuplée. Toutes les sensations désagréables cessent, absolument toutes. C’est le summum de la force spirituelle de l’homme. Si je n’étais pas gâté par ma formation médicale, je dirais que l’homme ne peut travailler normalement qu’après une piqûre de morphine.»
Le journal halluciné d’une descente aux enfers, dans
les affres du manque, aux limites de la folie, par l’auteur du Maître et Marguerite.
La première minute, sensation de contact sur le cou. Ce contact devient chaud et s’étend. Une minute plus tard, une onde froide passe soudainement dans le creux de l’estomac, ensuite les pensées commencent à
se clarifier extraordinairement et la puissance de travail est décuplée. Toutes les sensations désagréables cessent, absolument toutes. C’est le summum de la force spirituelle de l’homme. Si je n’étais pas gâté par ma formation médicale, je dirais que l’homme ne peut travailler normalement qu’après une piqûre de morphine.»
Le journal halluciné d’une descente aux enfers, dans
les affres du manque, aux limites de la folie, par l’auteur du Maître et Marguerite.