Dans la Russie du début du XXe siècle, les sciences théologiques connurent un véritable âge d'or. Les académies ecclésiastiques orthodoxes en étaient le principal foyer. Premiers établissements à proposer en Russie un système complet d'enseignement supérieur, elles étaient considérées comme le berceau de la vie intellectuelle russe et jouissaient d'une large reconnaissance nationale et internationale.
Pourtant, cet essor rencontrait des oppositions : d'aucuns estimaient qu'il isolait la théologie de la société et perpétuait la " captivité occidentale " de la pensée russe, séparant quelquefois la science religieuse de l'expérience spirituelle. Aussi, dans le contexte de la préparation du concile de Moscou, l'Eglise orthodoxe russe organisa, entre 1905 et 1918, plusieurs commissions en vue de réformer les académies.
Pourtant, cet essor rencontrait des oppositions : d'aucuns estimaient qu'il isolait la théologie de la société et perpétuait la " captivité occidentale " de la pensée russe, séparant quelquefois la science religieuse de l'expérience spirituelle. Aussi, dans le contexte de la préparation du concile de Moscou, l'Eglise orthodoxe russe organisa, entre 1905 et 1918, plusieurs commissions en vue de réformer les académies.