Ce 24 février 2022 l'Ukraine fait irruption dans la conscience occidentale. L'invasion de son territoire par les troupes russes suscite une résistance héroïque qui force le respect. Mais le philosophe de Kiev Constantin Sigov nous alerte : c'est le sort de l'Europe qui est en jeu ! Il s'agit de reconnaître que la guerre en Ukraine est un avatar de la tragédie qui, au XXème siècle, a soumis le peuple russe au joug du totalitarisme soviétique avec son cortège de mensonges et de crimes.
Elle est le retour de ce que le maître actuel du Kremlin s'emploie à refouler. Constantin Sigov a scruté, au long de la décennie passée, le lent dégagement qui s'opérait dans son pays, pour sortir des ornières du soviétisme. Relire les textes qu'il écrivit alors, comme le propose ce volume, c'est prendre la mesure d'une continuité. Celle des événements, puisque l'invasion russe a commencé avec l'annexion de la Crimée et la guerre du Dombas.
Celle de la force de résistance des Ukrainiens, car le présent plonge ses racines dans le combat pacifique qui animait, en 2013, les foules réunies sur la place du Maïdan. Plus largement, aujourd'hui comme hier, on meurt en Ukraine pour la liberté contre l'asservissement des consciences, pour la vérité contre le mensonge. En un mot, qui fut le mot d'ordre de la révolution de 2013, on meurt pour la dignité.
Oui, le combat actuel sur le flanc est de l'Europe déborde résolument le sol ukrainien. La visée de ces pages est de le faire reconnaître en proposant au lecteur un exercice de mémoire et de clairvoyance.
Elle est le retour de ce que le maître actuel du Kremlin s'emploie à refouler. Constantin Sigov a scruté, au long de la décennie passée, le lent dégagement qui s'opérait dans son pays, pour sortir des ornières du soviétisme. Relire les textes qu'il écrivit alors, comme le propose ce volume, c'est prendre la mesure d'une continuité. Celle des événements, puisque l'invasion russe a commencé avec l'annexion de la Crimée et la guerre du Dombas.
Celle de la force de résistance des Ukrainiens, car le présent plonge ses racines dans le combat pacifique qui animait, en 2013, les foules réunies sur la place du Maïdan. Plus largement, aujourd'hui comme hier, on meurt en Ukraine pour la liberté contre l'asservissement des consciences, pour la vérité contre le mensonge. En un mot, qui fut le mot d'ordre de la révolution de 2013, on meurt pour la dignité.
Oui, le combat actuel sur le flanc est de l'Europe déborde résolument le sol ukrainien. La visée de ces pages est de le faire reconnaître en proposant au lecteur un exercice de mémoire et de clairvoyance.