Le siège de Leningrad par l'armée allemande, pendant presque 900 jours entre 1941 et 1944, fit un aux environs d'un million de victimes de la faim et du froid. Pourtant, pendant cette période tragique, l'activité culturelle ne cessa jamais : les poètes déclamaient leurs vers, les peintres exposaient leurs oeuvres et Chostakovitch y composa sa 7e symphonie. Annette Melot-Henry, a voulu mettre en lumière cette mobilisation sans précédent des forces créatrices individuelles ou collectivement organisées. Familière des lieux, interrogeant certains témoins et les lieux mêmes de ce phonomène, elle livre un récit littéraire à la fois sensible et documenté de ce phénomène singulier et peut-être unique au monde.