La Veilleuse des Solovki décrit la naissance du système concentrationnaire soviétique et du premier camp de travaux forcés, les balbutiements de ce qui allait devenir le symbole de la répression bolchevique; les autorités n’avaient pas encore compris les avantages économiques du travail forcé. Le témoignage de Chiriaev est exemplaire ; les « maladresses » du début ont cédé la place, à partir de 1925, à un système d’extermination par le travail. 15 000 à 20 000 prisonniers vivaient aux Solovki et 10 000 y mourraient chaque année, de scorbut, de faim ou de typhus.
Chiriaev y décrit le travail forcé mais également la vie intellectuelle présente dans le camp à ses débuts. Sa grande force est de donner le premier rôle à l’homme qui, même dans les pires moments, peut rester un être humain.
Chiriaev y décrit le travail forcé mais également la vie intellectuelle présente dans le camp à ses débuts. Sa grande force est de donner le premier rôle à l’homme qui, même dans les pires moments, peut rester un être humain.