Docteur en médecine, républicain avancé, Ernest fut aussi journaliste, écrivain, révolutionnaire.
Il ne se remit jamais de l'échec de février 1848 et du sang ouvrier versé sur les barricades de juin. En exil de 1849 à sa mort, d'abord en Suisse puis à travers toute l'Europe : Belgique, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, à nouveau la Suisse pour s'y suicider. C'est à Londres, en 1854, que Coeurderoy publie Hurrah ! ! ! ou la Révolution par les cosaques. L'idée de révolution par le dedans est morte en juin 1848, estime Coeurderoy.
Désormais il faut attendre la révolution du dehors, elle descendra du Nord, des steppes russes, à bride abattue sur les chevaux cosaques.
Le vieux monde est vermoulu, il s'écroule, le passé est un champ de ruines, l'avenir qui surgira de la table rase sera lumineux. Les temps sont proches, prophétise Coeurderoy : " Je vois l'armée du Nord entrant à Paris avec ses canons en avant, enseignes déployées, lances au poing, innombrable, orgueilleuse, encore tachée de sang.
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Il ne se remit jamais de l'échec de février 1848 et du sang ouvrier versé sur les barricades de juin. En exil de 1849 à sa mort, d'abord en Suisse puis à travers toute l'Europe : Belgique, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, à nouveau la Suisse pour s'y suicider. C'est à Londres, en 1854, que Coeurderoy publie Hurrah ! ! ! ou la Révolution par les cosaques. L'idée de révolution par le dedans est morte en juin 1848, estime Coeurderoy.
Désormais il faut attendre la révolution du dehors, elle descendra du Nord, des steppes russes, à bride abattue sur les chevaux cosaques.
Le vieux monde est vermoulu, il s'écroule, le passé est un champ de ruines, l'avenir qui surgira de la table rase sera lumineux. Les temps sont proches, prophétise Coeurderoy : " Je vois l'armée du Nord entrant à Paris avec ses canons en avant, enseignes déployées, lances au poing, innombrable, orgueilleuse, encore tachée de sang.
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