A travers de nombreux exemples tirés des romans de Dostoïevski, dont le texte originale figure en notes, Jean-Louis Backès explore le rapport que Dostoïevski entretient avec la logique. Dostoïevski ne nie pas la valeur de la logique. Il choisit plutôt de la critiquer, c'est-à-dire de tracer les limites de son pouvoir. Et il décrit impitoyablement les effets de certaine idéalisation de la logique, qui met en jeu les prestiges de l'imaginaire et les charmes douteux de l'hyperbole. Agregé de russe et Docteur ès Lettres, Jean-Louis Backès signe de nombreuses traductions et commentaires de classiques de la littérature russe (Eugène Onéguine, Les Démons...).