Une jeune championne de tir au pistolet qui ne se prive pas d'exercer son talent ; un jeune garçon qui s'émancipe de ses parents au point de prendre part à leur assassinat ; un vieux qui, tout en participant au gigantesque jeu de massacre, assure que l'innocence et la morale ne lui sont pas étrangères ; et le chef, solide, peu loquace, doué d'une volonté de fer qui conduit le groupe à la réussite d'une mission mystérieuse...
Tout dans ce roman est parodique et déroutant. Parodique, au premier chef, car cette abracadabrante histoire tient à la fois du roman d'espionnage et du roman socialiste. Déroutant, car cette parodie est détournée de toutes les façons par l'absurdité et que le mystère général qui entoure les personnages, leur mission, leurs actes, génère une impression d'irréel, une sorte d'implosion de la réalité.