Le comte Nouline (à propos de quoi le poète doit affronter les accusations d’immoralité), c’est le tableau d’une Russie reculée, aristocratique et provinciale, déjà quelque peu bousculée dans ses certitudes et ses moeurs. L’ironie est qu’elle l’est ici par un gandin dont le nom porte à lui seul toute la nullité : noul en russe c’est le zéro.
Le coq d’or (1834). Dans ce second récit, à travers une leçon de bon sens (la parole donnée ne l’est jamais sans conséquence), Pouchkine invoque en fait la justice sur la toute puissante autocratie.