En 1884, le "vardapet" (archimandrite de l'Eglise arménienne) Karekin Servantstiants (1840-1892) fit paraître à Constantinople un ensemble de contes, chants et ballades populaires qu'il avait recueillis au cours des années précédentes en parcourant toutes les provinces de l'Arménie. Il l'intitula Hamov Hodov, ce qui signifie à peu près "Choses exquises et parfumées" . Ce recueil fit rapidement figure de classique de la littérature arménienne.
Une vingtaine d'années plus tard, l'orientaliste français Frédéric Macler (1869-1938), qui allait bientôt être nommé à la chaire d'arménien de l'Ecole des Langues orientales, traduisit la plupart des contes de ce célèbre recueil. C'est cette traduction, parue en 1905 et jamais réimprimée depuis, que nous rééditons aujourd'hui en la complétant par les autres contes du même recueil traduits à la même époque dans plusieurs revues par Frédéric Macler, soit 25 contes au total.
Toute l'âme mystérieuse et fantasque de l'Arménie s'exprime dans ces récits où bêtes féroces et animaux secourables, mages et sorcières, bons rois et tyrans maléfiques, séductrices dangereuses et jeunes femmes innocentes, jeunes gens naïfs et héros rusés, évoluent dans des paysages enchantés, au carrefour de l'Orient et de l'Occident. Ces contes ont nourri dès sa jeunesse l'oeuvre de Martiros Sarian (1880-1972), le plus grand peintre arménien moderne.
Après s'en être inspiré dans de nombreux tableaux, il en illustra les traductions russes parues entre 1933 et 1937. Ce sont ces illustrations au lavis, en parfaite harmonie avec l'imaginaire arménien et encore inconnues en France, qui accompagnent la présente réédition.
Une vingtaine d'années plus tard, l'orientaliste français Frédéric Macler (1869-1938), qui allait bientôt être nommé à la chaire d'arménien de l'Ecole des Langues orientales, traduisit la plupart des contes de ce célèbre recueil. C'est cette traduction, parue en 1905 et jamais réimprimée depuis, que nous rééditons aujourd'hui en la complétant par les autres contes du même recueil traduits à la même époque dans plusieurs revues par Frédéric Macler, soit 25 contes au total.
Toute l'âme mystérieuse et fantasque de l'Arménie s'exprime dans ces récits où bêtes féroces et animaux secourables, mages et sorcières, bons rois et tyrans maléfiques, séductrices dangereuses et jeunes femmes innocentes, jeunes gens naïfs et héros rusés, évoluent dans des paysages enchantés, au carrefour de l'Orient et de l'Occident. Ces contes ont nourri dès sa jeunesse l'oeuvre de Martiros Sarian (1880-1972), le plus grand peintre arménien moderne.
Après s'en être inspiré dans de nombreux tableaux, il en illustra les traductions russes parues entre 1933 et 1937. Ce sont ces illustrations au lavis, en parfaite harmonie avec l'imaginaire arménien et encore inconnues en France, qui accompagnent la présente réédition.