Tchernobyl, 20 ans après:
Dans la nuit du 26 avril 1986, à 1h 23′ 4″, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl explose. Cette ville située à moins de 150 kilomètres au nord de Kiev, en Ukraine, devient un sanctuaire. Vingt ans après, la vérité sur les conséquences de cette catastrophe, la pire de l’histoire du nucléaire, n’est toujours pas établie.
20 ans après, de nombreux témoignages et études permettent de donner l’ampleur de cette catastrophe. Autour du livre regroupant des photographies inédites de l’Après Tchernobyl par Igor Kostine, nous avons regroupé un choix de nouveautés ou d’ouvrages de référence sur ce thème.
Tous ces ouvrages sont disponibles en notre librairie ou par correspondance en nous écrivant à l’adresse info@librairieduglobe.com
Igor Kostine
” Tchernobyl. Confessions d’un reporter “
Editions Les Arènes, 2006 Prix : 34,80 € Surnommé ” l’Homme légendaire ” par le Washington Post, Igor Kostine est un témoin capital de la catastrophe de Tchernobyl. Le 26 avril 1986, quelques heures seulement après l’explosion, il survole la centrale. La radioactivité est si forte que toutes ses pellicules deviennent noires. Une seule photo pourra être sauvée: elle fera le tour du monde. Surpris par l’ampleur de la catastrophe et par le silence des autorités, Igor Kostine décide de rester sur place et de vivre au milieu des 800000 ” liquidateurs ” qui se succéderont sur le site de l’accident. Lui-même irradié, il n’aura de cesse, vingt années durant, de photographier la centrale et la zone interdite qui l’entoure. Son histoire se confond avec celle de Tchernobyl. Il a vu l’évacuation des villages, le désespoir et le courage des populations, la construction du sarcophage, les hommes déplaçant à mains nues des blocs radioactifs, les cimetières de machines, les jardins et les vergers contaminés redevenus des terres sauvages où l’homme n’a plus sa place… Pour la première fois, il raconte, en mots et en images. Les photographies d’Igor Kostine ont été publiées par les plus grands journaux et honorées par de nombreux prix dont deux ” World Press Photo “. Elles sont enfin réunies dans un ouvrage, et augmentées d’une centaine de clichés inédits. Traduit en dix langues, ce livre est l’un des témoignages les plus complets sur la catastrophe et ses conséquences. Philippe Courmarianos “ Tchernobyl - Après l’apocalypse “
Editions J’ai lu, 2000 Prix : 4 € Le 26 avril 1986 à 1H23 du matin, une explosion retourne la dalle de béton du quatrième réacteur de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. C’est la catastrophe. A travers une série de témoignages, mettant en scène des personnages hauts en couleur, ce livre retrace, entre récit et documentaire, l’épopée humaine de cette tragédie riche en émotions contradictoires. Le directeur de la centrale, les ingénieurs et les pompiers présents au moment du drame feront revivre l’enfer nucléaire. Eugénie, une adolescente ukrainienne, nous racontera son calvaire, sa jeune vie brisée par un cancer de la thyroïde. Mais Tchernobyl n’inspire pas seulement le désespoir. La vie reprend ses droits là-bas aussi. L’auteur nous raconte les histoires de ces gens qui, au mépris des radiations, sont retournés vivre sur la terre de leurs ancêtres dans la zone “interdite” autour de la centrale. Galia Ackerman “ Tchernobyl, retour sur un désastre “
Editions Buchet Chastel, 2006 Prix : 14 € Galia Ackerman s’est rendue en Russie, en Ukraine et en Biélorussie, et a consulté l’abondante documentation disponible en russe. Elle a rencontré plusieurs acteurs politiques et scientifiques de premier ordre, ainsi que des témoins de l’époque. Elle retrace ici de bout en bout l’histoire du ” dernier grand chantier soviétique “, mettant en évidence la manière tragique dont il a été conduit, depuis la construction de la centrale jusqu’à la ” liquidation ” de la catastrophe. Plusieurs centaines de milliers de personnes, dont beaucoup sont morts depuis, ont participé à cette opération. Aujourd’hui, huit à neuf millions de personnes vivent encore dans des territoires durablement contaminés par la radioactivité. Wladimir Tchertkoff “Le crime de Tchernobyl. Le goulag nucléaire “
Editions Actes Sud, 2006 Prix : 25 € Les auteurs de ce livre sont les victimes de la catastrophe de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986, dont l’auteur a enregistré les voix dans leurs villages du nord de l’Ukraine et dans les forêts du sud de la Biélorussie. Des millions de paysans pauvres qui mangent quotidiennement du césium 137 avec leurs aliments. Ce sont aussi ces jeunes mères contaminées qui deviennent sans le savoir source de poison pour les nouvelles vies qui se forment en elles. Ce sont ces enfants condamnés qui, s’ils naissent apparemment sains, grandissent mal, car ils se nourrissent de radionucléides matin, midi et soir… Ce sont les “liquidateurs", sauveurs ignorés de l’Europe, envoyés au sacrifice pour éteindre l’incendie de la centrale, qui souffrent de toutes les maladies inconnues de l’atome. Des centaines de milliers sont invalides, des dizaines de milliers sont morts jeunes ou continuent de mourir dans des souffrances inimaginables… Et ce sont enfin les médecins et les physiciens, trop peu nombreux à ne pas se soumettre au lobby nucléaire. Le livre rend compte également du combat de deux scientifiques biélorusses qui ont mis en jeu leur carrière, leur santé et leur sécurité personnelle pour venir en aide aux populations contaminées. Dissidents malgré eux, à cause de l’interdit imposé par l’AIEA à la reconnaissance des effets des faibles doses des radiations ionisantes sur la santé, le physicien Vassili Nesterenko et le médecin et anatomo-pathologiste Youri Bandajevsky sont persécutés, avec la complicité tacite d’organisations françaises et allemandes, pour s’être opposés au dogme officiel. Malgré l’ampleur du désastre prophétique qui faillit rendre l’Europe inhabitable, l’atome, à la faveur de la crise de l’énergie, revient sur le devant de la scène. On envisage tranquillement de quadrupler le nombre des 450 réacteurs existant de par le monde. Les Etats-Unis, l’Europe, vont s’y mettre, la France n’est pas en reste, avec l’EPR de Flamanville prévu pour 2011-2012, tandis que la Russie a le projet d’une centrale nucléaire flottante ancrée au pôle Nord… Rien moins que des bombes lancées dans le futur, rien moins que l’Apocalypse annoncée… Chantal Montellier ” Tchernobyl Mon Amour ”
Editions Actes Sud BD, 2006 Prix : 22 € Une bande dessinée unique dans son genre. D’après l’auteur rien ne peut raconter mieux la tragédie vécue que les dessins et les textes courts, mais pleins de désespoir et d’amertume. DVD ” La vie contaminée. Vivre avec Tchernobyl “ de David Desramé et Dominique Maestrali (2000, 52 min, couleurs)
Editions du Montparnasse, 2002 Ce film unique, tourné clandestinement en l’an 2000, fait l’autopsie d’un pays ravagé, où le pire est encore peut-être à venir… La Biélorussie, ex-république soviétique, est un petit état coincé entre la Pologne, la Russie et l’Ukraine ; elle est le territoire le plus touché par l’explosion, en avril 1986, du réacteur nucléaire de Tchernobyl (Ukraine). Vingt ans après la catastrophe, cette enquête, tournée clandestinement, montre ses conséquences pour les populations des zones contaminées. Etres humains, faune et flore, eaux et sols… Tout et tous sont touchés par cet empoisonnement insidieux dont de nouveaux effets sont régulièrement découverts.
Editions Les Arènes, 2006 Prix : 34,80 € Surnommé ” l’Homme légendaire ” par le Washington Post, Igor Kostine est un témoin capital de la catastrophe de Tchernobyl. Le 26 avril 1986, quelques heures seulement après l’explosion, il survole la centrale. La radioactivité est si forte que toutes ses pellicules deviennent noires. Une seule photo pourra être sauvée: elle fera le tour du monde. Surpris par l’ampleur de la catastrophe et par le silence des autorités, Igor Kostine décide de rester sur place et de vivre au milieu des 800000 ” liquidateurs ” qui se succéderont sur le site de l’accident. Lui-même irradié, il n’aura de cesse, vingt années durant, de photographier la centrale et la zone interdite qui l’entoure. Son histoire se confond avec celle de Tchernobyl. Il a vu l’évacuation des villages, le désespoir et le courage des populations, la construction du sarcophage, les hommes déplaçant à mains nues des blocs radioactifs, les cimetières de machines, les jardins et les vergers contaminés redevenus des terres sauvages où l’homme n’a plus sa place… Pour la première fois, il raconte, en mots et en images. Les photographies d’Igor Kostine ont été publiées par les plus grands journaux et honorées par de nombreux prix dont deux ” World Press Photo “. Elles sont enfin réunies dans un ouvrage, et augmentées d’une centaine de clichés inédits. Traduit en dix langues, ce livre est l’un des témoignages les plus complets sur la catastrophe et ses conséquences. Philippe Courmarianos “ Tchernobyl - Après l’apocalypse “
Editions J’ai lu, 2000 Prix : 4 € Le 26 avril 1986 à 1H23 du matin, une explosion retourne la dalle de béton du quatrième réacteur de la centrale ukrainienne de Tchernobyl. C’est la catastrophe. A travers une série de témoignages, mettant en scène des personnages hauts en couleur, ce livre retrace, entre récit et documentaire, l’épopée humaine de cette tragédie riche en émotions contradictoires. Le directeur de la centrale, les ingénieurs et les pompiers présents au moment du drame feront revivre l’enfer nucléaire. Eugénie, une adolescente ukrainienne, nous racontera son calvaire, sa jeune vie brisée par un cancer de la thyroïde. Mais Tchernobyl n’inspire pas seulement le désespoir. La vie reprend ses droits là-bas aussi. L’auteur nous raconte les histoires de ces gens qui, au mépris des radiations, sont retournés vivre sur la terre de leurs ancêtres dans la zone “interdite” autour de la centrale. Galia Ackerman “ Tchernobyl, retour sur un désastre “
Editions Buchet Chastel, 2006 Prix : 14 € Galia Ackerman s’est rendue en Russie, en Ukraine et en Biélorussie, et a consulté l’abondante documentation disponible en russe. Elle a rencontré plusieurs acteurs politiques et scientifiques de premier ordre, ainsi que des témoins de l’époque. Elle retrace ici de bout en bout l’histoire du ” dernier grand chantier soviétique “, mettant en évidence la manière tragique dont il a été conduit, depuis la construction de la centrale jusqu’à la ” liquidation ” de la catastrophe. Plusieurs centaines de milliers de personnes, dont beaucoup sont morts depuis, ont participé à cette opération. Aujourd’hui, huit à neuf millions de personnes vivent encore dans des territoires durablement contaminés par la radioactivité. Wladimir Tchertkoff “Le crime de Tchernobyl. Le goulag nucléaire “
Editions Actes Sud, 2006 Prix : 25 € Les auteurs de ce livre sont les victimes de la catastrophe de Tchernobyl survenue le 26 avril 1986, dont l’auteur a enregistré les voix dans leurs villages du nord de l’Ukraine et dans les forêts du sud de la Biélorussie. Des millions de paysans pauvres qui mangent quotidiennement du césium 137 avec leurs aliments. Ce sont aussi ces jeunes mères contaminées qui deviennent sans le savoir source de poison pour les nouvelles vies qui se forment en elles. Ce sont ces enfants condamnés qui, s’ils naissent apparemment sains, grandissent mal, car ils se nourrissent de radionucléides matin, midi et soir… Ce sont les “liquidateurs", sauveurs ignorés de l’Europe, envoyés au sacrifice pour éteindre l’incendie de la centrale, qui souffrent de toutes les maladies inconnues de l’atome. Des centaines de milliers sont invalides, des dizaines de milliers sont morts jeunes ou continuent de mourir dans des souffrances inimaginables… Et ce sont enfin les médecins et les physiciens, trop peu nombreux à ne pas se soumettre au lobby nucléaire. Le livre rend compte également du combat de deux scientifiques biélorusses qui ont mis en jeu leur carrière, leur santé et leur sécurité personnelle pour venir en aide aux populations contaminées. Dissidents malgré eux, à cause de l’interdit imposé par l’AIEA à la reconnaissance des effets des faibles doses des radiations ionisantes sur la santé, le physicien Vassili Nesterenko et le médecin et anatomo-pathologiste Youri Bandajevsky sont persécutés, avec la complicité tacite d’organisations françaises et allemandes, pour s’être opposés au dogme officiel. Malgré l’ampleur du désastre prophétique qui faillit rendre l’Europe inhabitable, l’atome, à la faveur de la crise de l’énergie, revient sur le devant de la scène. On envisage tranquillement de quadrupler le nombre des 450 réacteurs existant de par le monde. Les Etats-Unis, l’Europe, vont s’y mettre, la France n’est pas en reste, avec l’EPR de Flamanville prévu pour 2011-2012, tandis que la Russie a le projet d’une centrale nucléaire flottante ancrée au pôle Nord… Rien moins que des bombes lancées dans le futur, rien moins que l’Apocalypse annoncée… Chantal Montellier ” Tchernobyl Mon Amour ”
Editions Actes Sud BD, 2006 Prix : 22 € Une bande dessinée unique dans son genre. D’après l’auteur rien ne peut raconter mieux la tragédie vécue que les dessins et les textes courts, mais pleins de désespoir et d’amertume. DVD ” La vie contaminée. Vivre avec Tchernobyl “ de David Desramé et Dominique Maestrali (2000, 52 min, couleurs)
Editions du Montparnasse, 2002 Ce film unique, tourné clandestinement en l’an 2000, fait l’autopsie d’un pays ravagé, où le pire est encore peut-être à venir… La Biélorussie, ex-république soviétique, est un petit état coincé entre la Pologne, la Russie et l’Ukraine ; elle est le territoire le plus touché par l’explosion, en avril 1986, du réacteur nucléaire de Tchernobyl (Ukraine). Vingt ans après la catastrophe, cette enquête, tournée clandestinement, montre ses conséquences pour les populations des zones contaminées. Etres humains, faune et flore, eaux et sols… Tout et tous sont touchés par cet empoisonnement insidieux dont de nouveaux effets sont régulièrement découverts.