Exposition de Boris Sysoev à la Librairie du Globe
Boris Sysoev est né en 1950 près de Moscou. Après avoir travaillé dans l’industrie radioéléctronique, il prend pour la première fois un appareil photo en main en 1976. Depuis il ne s’en est jamais séparé. Après avoir obtenu un diplôme de journaliste à la faculté de photojournalisme de l’Université de Moscou, B. Sysoev change de profession et devient photographe professionnel. Il a ainsi réussi à combiner son travail et sa passion.
En tant que photographe au Ministère de l’Energie de l’URSS, il parcourt toute l’Union Soviétique jusqu’en Asie, au Pamir, et en Sibérie, au-delà du cercle polaire. Là, il photographie des installations énergétiques, y compris des centrales atomiques. Pour lui-même, il en profite pour faire de la photographie de genre, de prendre des portraits des gens qu’il rencontre dans les espaces sans fin de la Russie.
Passé au service de la prestigieuse Galerie Trétiakov, où il est chargé de photographier des chefs d’œuvres de l’Art russe tant pour l’atelier de restauration que pour les catalogues d’expositions, il continue à photographier des portraits, cette fois ci des portraits d’artistes et de leurs amis poètes ou acteurs…
Les rencontres avec ces derniers invitent Boris Sysoev à ne plus se limiter à les photographier : ils prends des notes et publie dans divers journaux et revues des interview et articles. Parmi ces derniers des artistes tels que le duc Illarion Golitsyne, Anatoli Zabolotski, Vitaly Stazynski, Vladimir Gorski, des écrivains tels que Vladimir Kornilov, Boris Akounine, Daria Dontsova et de nombreux autres. Il réalise également un reportage sur le voyageur russe Fiodor Konioukhov.
Boris Sysoev collabore régulièrement avec les magazines russes ‘Ogoniok’, ‘Chelovek, kultura, gorod’, ‘Politicheskij zhurnal’, mais aussi avec des éditions internationales dont ‘les feux de Prague’ ou Paris-Match.
Il a participé et a été récompensé lors de nombreuses expositions.
L’exposition présentée ici regroupe un certain nombre de travaux de petit format, en quelque sorte issus des ‘carnets’ de l’artiste. On y retrouve des évocations de la ville russe, scènes de genre et des portraits de gens célèbres dont certains sont depuis devenus ses amis.
L’artiste remercie pour leur aide à l’organisation de cette exposition Maria Alcorta et François Deweer, Vitaly Stazinsky, Tatiana Zvereva.